Misteur Valaire propose l’abonnement mensuel

Montréal, le mardi 14 mai 2013 – Misteur Valaire dévoile aujourd’hui à l’adresse MV.MU sa nouvelle chanson Bellevue Avenue, premier extrait de son prochain album à paraître dans les mois à venir. Simultanément, le groupe donne un coup de barre à sa trajectoire en proposant dorénavant à ses adeptes un modèle par abonnement mensuel, permettant ainsi à ces derniers de soutenir le groupe de manière régulière, en échange de privilèges.

En plus d’offrir la traditionnelle option du paiement volontaire (Pay What You Want), Misteur Valaire propose à ses adeptes de le supporter mensuellement par l’entremise du système transactionnel sécurisé Ghoster. Il sera donc désormais possible pour tout amateur du groupe de débourser 3$, 6$ ou 9$ par mois afin de soutenir l’artiste, l’entendre en primeur, voir son contenu vidéo avant tout le monde, participer à des événements privilégiés physiques ou virtuels, ou prendre part à certaines décisions du groupe.

Pour partir le bal des privilèges, les 600 premières personnes qui soutiendront Misteur Valaire à raison de 9$ par mois auront accès à l’avant-première privée du spectacle, où le prochain album sera intimement dévoilé et interprété par le groupe. Cette soirée d’écoute spéciale aura lieu les 27 et 28 mai prochains à Montréal, dans un lieu qui ne sera divulgué et accessible qu’à ces supporters.

Le modèle de Misteur Valaire accessible à tous

Ghoster.me - Partenaire Fantôme

Ghoster, dont le nom provient de la fusion de Ghost et de Partner (pour Partenaire Fantôme), est un outil permettant à la fois de connecter un artiste à ses fans, d’entretenir une relation avec eux, de valoriser cette relation et d’offrir des contenus spéciaux en primeur, voire en exclusivité. Deux modèles transactionnels sont proposés par l’outil : le traditionnel paiement volontaire et l’abonnement mensuel à l’artiste.

Créé par MR. LABEL, la maison de musique fondée par Misteur Valaire et ses 3 associés, l’outil Ghoster sera bientôt ouvert aux autres labels musicaux, éditeurs de livres et artistes autoproduits d’ici et d’ailleurs. Déjà, Ghoster propose aux amateurs de littérature de télécharger les deux premières publications québécoises offertes sur une base de paiement volontaire : l’essai Bis, ou La politesse du débutant, de Charles-Stéphane Roy, et le livre d’art La vie des choses, de la photographe Sara A. Tremblay (Éditions Séditions). D’autres contenus musicaux et littéraires seront bientôt accessibles grâce à Ghoster.

Misteur Valaire et le crowdfunding

Misteur Valaire a déjà fait appel au financement participatif par le passé. En 2010, il a sollicité son public pour amasser les fonds nécessaires afin de terminer la production de Golden Bombay. Il a aussi adopté, à la même époque, un modèle fondé sur le paiement volontaire (Pay What You Want), échangeant ainsi sa musique contre un montant en argent et/ou le courriel de ses adeptes. Cette façon de faire a depuis permis au groupe de se mettre en contact direct avec plus de 35 000 personnes localisées dans 75 pays différents.

8 commentaires sur “Misteur Valaire propose l’abonnement mensuel

  1. Très impressionné par ce concept! D’un point de vue financier, c’est de la bombe. Les artistes ont souvent de grandes entrées d’argent suite à un nouvel album, surtout grâce aux shows. Après, ça va en diminuant jusqu’au lancement du prochain album. Tu tentes de couvrir ce trou, de garder un flux constant de « financement » en quelque sorte de la part de tes fans et c’est beaucoup trop intelligent. Tout le monde y gagne: les fans sont encore plus impliqués, l’artiste a de quoi se mettre sous la dent pendant qu’il crée! Si tu réussis à prouver (encore une fois… tu l’as fait par le passé avec le « pay-what-you-want ») cette idée, à générer continuellement du nouveau contenu pour les abonnés et à obtenir le financement souhaité, MV se creusera une belle avance et restera dans une catégorie à part!

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  2. Guillaume,

    Je suis sur le point de publier un article sur le crowd funding. Que penses-tu de la traduction française « Financement par l’Audience » ? À mon avis, c’est la plus juste.

    Pascal

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    1. @icipascal « Financement par l’audience » est intéressant. Mais à mon avis réducteur, puisque limitant le tout aux projets / produits s’adressant à une «audience» (allusion au broadcasting).

      Il faudrait plus parler de participation (au sens de participation du public ciblé).

      Je dirais donc «Financement participatif».

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  3. Salut Guillaume,

    Hmm … je vois que nous n’avons simplement pas la même définition de « l’audience ». C’est vrai que c’est un terme typiquement broadcast à cause de la mesure des cotes d’écoute. Par contre …

    Pour moi et beaucoup d’autres de personnes qui développent des entreprises en ligne, le terme audience définit un groupe de personnes qui souhaitent recevoir activement des nouvelles d’un créateur. Ça s’applique à la musique, aux vidéos, aux produits, au contenu originaux, à la curation, la télé, la radio, aux magasines, etc.

    Dans ce contexte, une audience n’est pas du tout limitée aux domaines de la télé/radio. Quand on suit (Follow) qq1 ou un band sur Facebook, Twitter ou Youtube, c’est comme dire au créateur : « Envoi-moi de tes nouvelles, je veux connaitre ce que tu fais ». En d’autres mots, je m’inscris dans ton audience.

    Distinction. Quand je consomme de l’eau de la marque « Bonno » tous les jours, je ne fais pas partie de leur audience, car je me fou de ce qu’ils font. Je consomme un produit jetable après usage et bonsoir la visite. Je ne suis pas en lien Bonno.

    C’est ce que les entreprises « corpo style » tentent désespérément de faire … Monter et entretenir une audience à travers les médias sociaux (tout en utilisant le marketing d’interruption, avec des concours cheap de l’ère industrielle).

    Je peux dire que je fais partie de ton audience parce que je suis toujours curieux de connaître ta vision en plus des développements du côté de MV. Peut-on dire que je suis un participant ??? Pas vraiment … (ok, oui précisément à cause de cette conversation, mais si je ne suis pas actif dans les commentaires NON.)

    Pour cette raison, que je crois que pour exprimer le « Crowd Funding », le terme « Financement par l’Audience » est plus juste que «Financement participatif». Une audience est habituellement passive avec l’option d’être active.

    Ça fait du sens ?

    Cheers !
    Pascal

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    1. @icipascal Bien vu. Mais après quelques réflexions, j’en arrive à la conclusion que j’aime personnellement plus le terme «Sociofinancement».

      Guillaume

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  4. Salut Guillaume,

    Je te disais que j’étais sur le point de publier un article sur le sujet du Crowd Funding. Le voici :

    Réaliser son projet grâce à du Financement par l’Audience ou « Crowd Funding » — http://pnd.li/18rl6Nq

    À bientôt !
    Pascal

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