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Selon Wikipedia, la notion de bien rival désigne un bien dont la consommation par une personne empêche la consommation par d’autres (par exemple une pomme ne peut être mangée qu’une seule fois, généralement par une seule personne). En revanche, le bien non rival est celui qui peut être consommé par plusieurs personnes simultanément, sans entraîner de perte directe du bien (un mp3 peut être téléchargé et écouté par des millions de gens, au même moment). La plupart des biens non rivaux sont immatériels. Quand on vend le bien matériel, on ne l’a plus; on s’en départi. Quand on vend le bien immatériel, on le possède encore. Il n’y a donc pas un échange, mais une duplication du bien. C’est Lawrence Lessig, professeur de droit à l’université Stanford et créateur de l’outil juridique Creative Commons, qui nous a éclairé le premier sur la différence entre le bien rival et le bien non rival.
Jacques Attali disait dans son essai «Bruits», réédité en 2007 (PUF/ Fayard), mais publié en 1977 :
«[…] la musique sera prémonitoire : en basculant bientôt de la répétition en objets en une répétition virtuelle, elle échappera aux lois de l’économie, et ouvrira la bataille pour la gratuité de la création».
S’appuyant sur cette définition du bien non rival, on pourrait dire que les biens publics sont aussi des biens non rivaux, car pouvant être utilisés par plusieurs personnes.
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