En résumé : Adapter la réalité légale en fonction de la réalité du numérique. Créer une veille d’analyse stratégique permanente.
Mes commentaires : Plutôt que de mettre en place des lois coercitives potentiellement inapplicables pour forcer nos concitoyens à consommer notre cultures d’ici selon des balises précises, il serait souhaitable d’adapter notre réalité légales à la nouvelle réalité que nous impose le numérique. La suggestion du groupe de réflexion musiQCnumeriQC dans son document «Le virage numérique au Québec (Secteur musique) : Recommandations en 6 thématiques» va en se sens et propose d’intégrer les licences Creative Commons à notre paysage légal.
Les licences Creative Commons permettent aux créateurs de se départir volontairement de certaines parties de leurs droits d’auteur. Elles permettent notamment la reprise (remix) des œuvres par d’autres créateurs pour la confection de nouvelles œuvres, sans crainte de violation de droit d’auteur. Dans tous les cas, elles favorisent la circulation (partage) de la culture et cadre parfaitement avec la réalité numérique du World Wide Web.
Veille numérique
Afin d’éviter que 729 personnes de notre milieu culturel se regroupent en catastrophe à chaque 20 ans pour constater les dégâts d’une crise, le groupe de réflexion musiQCnumeriQC suggère de mettre en place un Comité Consultatif Numérique de la Culture. Ce groupe de vigie numérique aurait pour mandat d’observer les tendances de consommation et de porter des recommandations «pro-actives», afin de d’éviter à l’avenir d’autres crises industrielles.