B.2 Investir l’espace culturel global avec des contenus québécois

En résumé : Faire rayonner notre culture; le numérique permet l’ingéniosité face à la forte concurrence de pays comme les États-Unis ou la France. Soutenir la diffusion en ligne des contenus culturels, notamment au Répertoire du patrimoine culturel du Québec et à la plateforme Web de diffusion culturelle de Télé-Québec. Soutenir la diffusion Web en direct d’événements culturels. Soutenir l’agrégation et la distribution de la production culturelle. Favorise la diffusion à l’aide d’une stratégie globale d’approvisionnement.

Mes commentaires : Créer une vitrine supplémentaire comme la Fabrique culturelle est un projet bien louable. Mais cela ne règlera en rien le problème de fond : toute la culture doit, d’une manière ou d’un autre, être rendue accessible aux monde entier. Le fait de créer une vitrine de plus dédouble tout le travail de numérisation et de livraison des contenus. Tant qu’à numériser le contenu pour le rendre disponible sur TOU.TV, Éléphant, la Fabrique culturelle, la Bibliothèque du Québec, Youtube, Facebook, etc… aussi bien le faire une fois dans un environnement qui prend aussi soin d’archiver et sauvegarder précieusement notre bout de culture, en temps réel.

De plus, les créateurs et producteurs devraient avoir un incitatif pour rendre leurs contenus et oeuvres accessibles le plus largement possible; leurs bailleurs de fonds publiques devraient exiger la mise à disposition des contenus subventionnés via une «arrière-boutique culturelle» nationale, histoire de faire d’une pierre plusieurs coups.

En d’autres termes, un agrégateur de notre culture devrait être créé et nationalisé, sans toutefois intervenir dans l’exploitation des contenus. Un «Back End» public; des «Front End» privés. Voir l’article «Projet de société : Plateforme d’arrière-boutique québécoise» pour plus de détails.