Il se passe de drôles de trucs c’est temps-ci, à l’Adisq.
Récemment, Pierre Marchand et Serge Sasseville annonçaient leur démission du Conseil d’administration de l’ADISQ en spécifiant que l’ensemble des membres de l’ADISQ appartenant au Groupe Quebecor ne renouvelleraient pas leur membership. Cette démission semble principalement causée par une divergence d’opinion entre le Groupe Quebecor et l’ADISQ, quant à l’exploitation des contenus numériques et la réglementation d’Internet.
Hier, lundi le 15 juin, l’ADISQ tenait sont Assemblée générale annuelle où il a été entre autre question d’un vote portant sur les membres du Conseil d’administration. À la suite de cette assemblée, L’ADISQ a souhaité la bienvenue à ses nouveaux administrateurs François Bissoondoyal (Équipe Spectra), Sandy Boutin (Karkwa), Raymond DuBerger (Disques Artic), Benjamin Phaneuf (Groupe Phaneuf) et Roland Lamer (Telus).
Ce dernier, un brillant avocat et homme d’affaire spécialisé dans l’acquisition des contenus numériques chez Telus, sera maintenant le seul à bord à devoir se défendre contre l’idée de réglementer l’Internet… quoique Quebecor pourra bien créer tous les précédents qu’il voudra sur la manière d’exploiter les contenus numériques, une fois complètement en dehors des contraintes qu’ont les membres de l’ADISQ, par ses diverses conventions.
Bref… c’est le bordel, mais ça bouge!
Une chose est sûre, cependant : les Télécoms ont (et auront pour un bon moment) le gros bout du bâton… quitte à n’exploiter que du contenu produit ailleurs. Pendant ce temps, une nouvelle économie de la musique se dessine alors que sombre l’économie de la vieille garde, celle qu’on ne peut transposer telle quelle dans l’ère numérique.