L’animatrice Sophie Bérubé reçoit Mc Gilles et Guillaume Déziel en entrevue pour discuter de l’industrie du disque au Québec, sur les ondes de Radio X Montréal.
Entrevue avec Sophie Bérubé, Mc Gilles et Guillaume Déziel
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CULTURE NUMÉRIQUE 
Très bonne entrevue. Ce que je trouve drôle en passant, c’est que Radio X a pris la place de Planète Jazz pour des raison financières : pas assez d’auditeurs de Planète Jazz. C’était un formidable moyen de connaître de nouveaux artistes car les animateurs avaient beaucoup de goût. Ils passaient d’ailleurs du Misteur Valaire des fois. Encore une raison de plus pour parler des nouveaux vecteurs de diffusion de la musique tels que le Web.
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Ta vision de l’industrie musicale est avant-gardiste et pertinente. Mais il ne faut pas oublier que tu travailles avec de « vrais » musiciens qui sont des artistes-compositeurs-interprètes, originaux et talentueux de surcroît (sans parler de leur sens de l’humour et de l’auto-dérision qui les caractérisent).
Plusieurs chanteurs et groupes ont besoin d’une grosse machine pour les pousser car ils n’ont pas de réelle valeur, musicalement parlant. Ils n’apportent rien de nouveau au paysage musical, ils n’ont généralement que leur image; seul le marketing peut les propulser.
Contrairement à MV, ils brilleront temporairement tels des étoiles filantes au firmament alors que les garçons évolueront lentement mais sûrement vers d’autres galaxies.
C’est la raison pour laquelle je suis une « courroie de transmission MV »; je fais partie des bons petits soldats qui diffusent la bonne nouvelle de Misteur Valaire auprès de leurs amis et connaissances. Et ça fonctionne!
Je supporte aussi d’autres artistes indépendants du Québec; plusieurs méritent notre attention.
Bravo pour ton travail et celui de ton équipe chez M. Label!
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