En résumé : encourager l’innovation en favorisant des partenariats croisés entre intervenants, les pôles d’expérimentation et les laboratoires de pointe; en stimulant de nouvelles formules d’usages et de services. Enrichir l’expérience culturelle et inciter la participation du citoyen à l’enrichissement des contenus. Se servir du numérique pour valoriser l’art non-numérique.
Mes commentaires : Bref, il s’agit ici d’encourager ici des synergies entre des intervenants qui, traditionnellement, ne travaillaient pas nécessairement ensemble. Voici des exemples de mise en place de programmes qui favoriseraient de telles synergies : jumelage d’artistes à des programmeurs, intégrateurs Web ou des experts en réseautique; bonification des subventions accordées à la production d’un album de musique lorsque sa mise en marché propose des avenues inexplorées, conditionnel au partage obligatoire des résultats à la collectivité (notion de transparence).
Comme les technologies numériques ont déstabilisé gravement les pratiques traditionnelles de création, de mise en marché et de mise à disposition des oeuvres, quelques nouveaux modèles d’affaires ont dû être testés. L’Industrie culturelle faisant face à une crise causée par ces changements, il devient donc nécessaire – voire vital – de tenter de nouvelles directions visant à stabiliser et améliorer la situation économique précaire dans laquelle nous baignons. D’où l’importance d’ajouter la notion de «transparence» comme attitude exigée auprès de toute personne financée par l’État, tant dans les processus de création que dans les pratiques de mise en marché et de distribution.
Mon texte «La transparence pour éviter les mirage» résume à merveille le genre d’attitude que le Ministère de la culture devrait adopter, voire imposer à ses différents prestataires (CALQ, SODEC, etc…).
CULTURE NUMÉRIQUE 