C.3 – Favoriser une culture numérique contribuant à l’économie du savoir

En résumé : Données ouvertes. Transparence. Développer une économie du savoir basée sur la créativité, les habiletés et les connaissances de la population. Offrir des outils de médiation éducative et des espaces virtuels de regroupement d’intérêts et d’expression citoyenne.

Mes commentaires : Encore une fois, on parle de transparence, de données ouvertes, de collaboration, de mise à disposition du travail de l’un pour le bien de la collectivité (Open Source ou données ouvertes) et d’interactivité (API).

D’autres milieux que celui de la musique (comme celui de la danse et la littérature) on déjà trouvé le moyen de se concerter et de ne parler que d’une seule voix pour faire avancer leur situation. En revanche, le milieu de la musique, assurément plus complexe, a peine à trouver des moments et lieux de concertation afin de débattre d’idées et de faire évoluer sa situation au travers des grands enjeux du numérique. Il est probable que la provocation d’une plateforme de discussion inter-sectorielle puisse aider à faire évoluer des discussions, voire à trouver rapidement des solutions viables devant de tels enjeux.

Par exemple, l’ADISQ fait un travail remarquable pour transmettre un bulletin mensuel à ses membres. Cependant, cette manière unidirectionnelle de communiquer ne permet pas à ses membres de réagir quant aux sujets proposés ou d’interagir entre eux. À titre informatif, malgré les demandes répétées lors des A.G.A de l’ADISQ de 2011 et 2012 pour la création d’un blogue où les membres de l’ADISQ pourraient enfin réagir sur différents sujets et enjeux, rien ne s’est toujours produit (sous prétexte que ça coûte cher faire un blogue…).

Et cette problématique ne concerne pas que l’ADISQ et ses membres. Cela concerne chaque association par rapport à ses membres. Et chaque membre d’associations différentes étant concernées par un enjeu commun. Tout ça est très complexe, compte-tenu du nombres élevés d’associations et sociétés concernées : SODEC, CALQ, CAC, MUSICACTION, SOCAN, SODRAC, CMRRA, SOPROQ, AVLA, ARTISTI, UDA, Guilde des Musiciens, SPACQ, etc.

Peut-être que la suggestion est drastique, mais je crains malheureusement qu’il faille obliger la création de plateformes d’échanges et de discussions chez chacun des intervenants qui représentent un «clocher» dans l’univers de la musique; puis forcer la création d’une plateforme d’échange intersectorielle regroupant les sujets communs à tous ces intervenants (une table de concertation virtuelle).

Sans intervention de la part du Ministère de la culture, l’ensemble de ces entités seront condamnées à travailler en silo… au détriment de notre culture, tout compte fait.

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