321,25$ pour remplir le Métropolis de Montréal

Le 20 octobre dernier, Misteur Valaire conviait les médias, l’industrie, ses fans et amis à ce qu’on appelle leur «rentrée montréalaise» au Métropolis.

Comme le groupe détient les courriels de 25 000 de ses fans, quelques messages par courriel étalés sur 5 mois leur on permis de rassembler 1812 acheteurs de billets et plus de 400 invités lors de cette soirée inoubliable, comme le rapporte Claude Deschênes au Téléjournal le 21 octobre dernier sur les ondes de Radio-Canada.

Misteur Valaire n’a pas toujours eu la notoriété nécessaire pour échanger sa musique contre le courriel de l’utilisateur. Entre septembre 2007 et mars 2009, le groupe avait choisi de donner sa musique en échange de… rien du tout. Le but était de lever toute forme de barrière psychologique (utiliser sa carte de crédit, entrer ses informations personnelles, etc…) pouvant freiner le déploiement viral de leur musique; les fans venaient et repartaient sans laisser de trace (à part l’adresse IP de leur fournisseur d’accès Internet). Ce n’est que depuis Mars 2009 que le groupe échange sa musique contre un courriel et (au choix) une somme d’argent déterminée par le fan. Les 27 000 premières personnes à télécharger un album de MV n’ont donc pas pu contribuer à la précieuse liste d’envoi du groupe.

Récemment, afin de promouvoir le concert au Métropolis auprès de ses 27 000 fans anonymes, le groupe a dû acheter de la publicité. Durant le mois précédant le concert du 20 octobre dernier, MV a dépensé 321,25$ en publicité sur Facebook afin d’afficher 3 969 487 fois une publicité s’adressant à ses fans manquants sur la liste d’envoi.

Dans le cadre de cette production au Métropolis, ce 321,25$ en dépense publicitaire a représenté moins de 1% des recettes de billetterie. D’ordinaire, les producteurs de spectacles dépensent en moyenne de 10% à 15% de leur budget global en promotion et publicité, afin de fouler le Métropolis de Montréal. Il est à noter aussi qu’un travail en relation de presse phénoménal a été fait, ce qui a contribué grandement au rayonnement médiatique du groupe, dans les jours précédant la rentrée montréalaise.

6 commentaires sur “321,25$ pour remplir le Métropolis de Montréal

  1. Beau succès en effet. Si je peux me permettre, il faut encore une fois appliquer ce montant alloué aux relations de presse qui aujourd’hui font une grande partie de l’équation. Et du côté industriel pour représenter le groupe en magasin puisque le groupe s’est retourné vers ce ‘ancien’ mode de commercialisation :).

    J’aime

    1. Salut L-A,

      T’as effectivement raison. Le merveilleux travail de notre relationniste de presse, ainsi que l’excellente couverture médiatique a joué pour beaucoup. Par contre, je tiens à rappeler que notre disque est modestement promu en magasin; à peu près pas d’investissement promotionnel est fait entourant l’album Golden Bombay.

      J’aime

  2. Hello Guillaume,

    J’ai déjà expérimenté aussi ce genre de publicité dans des cadres similaires. Ma question est simple : quel taux de clic as-tu obtenu et surtout, as-tu réussi à déterminer combien tu avais eu d’acheteurs de billets ensuite ?

    A+

    J’aime

    1. @Le Nagard Erwan
      La campagne de 3 969 487 impressions a généré 482 clics. Le coût par clic moyen est de 0,67$ et le coût par millier d’impressions moyen est de 0,08$.

      Il faut dire que nous avons une liste d’envoi de 25 000 destinataires et que notre relationniste de presse a fait un merveilleux travail.
      Difficile pour le moment de connaître exactement le nombre d’acheteurs sur ces 482 cliqueurs.

      G.

      J’aime

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.